Blup!

La description d'interfaces graphiques en XML donne lieu à des conflits souterrains dont on ne soupçonne pas toujours l'existence. Macromedia (Adobe inside) souhaite imposer le MXML avec Flex, concurrent direct de XUI, XForms/SVG.RCC, XAML (Microsoft) et surtout de XUL, à prononcer Zool, qui lui est dans les mains de la fondation Mozilla.

Ce sont des langages permettant de concevoir, ou plutôt de décrire, des fenêtres d'applications, avec une large gamme de composants tels que des boutons, des listes déroulantes, des champs texte etc. Généralement ces langages de description de contenu sont associés à un langage de script (JavaScript dans le cas de XUL, ActionScript dans le cas de Macromedia) pour répondre aux événements, comme un clic de souris.

Exemple MXML affichant un simple Hello World :

<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
 <mx:Application xmlns:mx="http://www.macromedia.com/2003/mxml">
  <mx:Label text="Hello World!"/>
 </mx:Application>


Dans le cas de Flex, quand une application est compilée, les instructions MXML sont converties en ActionScript et regroupées en un fichier SWF qui est envoyé au lecteur Flash pour être exécuté. Les composants Flex vont du simple bouton ou de la case à cocher à des outils plus complets comme le calendrier, les grilles de données (tabulaires ou non), les graphiques, les boîtes de dialogues, les arborescences, et les onglets. Une démo très esthétique d'un catalogue d'achat, baptisée FlexStore, permet de se faire une idée sur les améliorations pouvant être apportées à l'expérience des acheteurs sur internet; plus sobre, un aggrégateur RSS illustre la flexibilité vis-à-vis du XML et des sources de données distantes.

On retrouve une synthèse de tous ces langages et d'autres sur la page du challenge XUL 2004 visant à reproduire la même application (un compteur) avec chaque méthode et à constater laquelle est la plus simple à mettre en oeuvre. C'est un enjeu important car il est probable que toutes les UI du futur reposeront sur ces langages interprétés.

Pour en savoir plus :

• XULfr.org
• XUL Planet
• Macromedia Flex
• Exemples Flex
• 01net : Les clients riches XML remplaceront-ils les interfaces HTML ? (PDF)

Hors sujet et fait plus étrange dans le contexte actuel, Macromedia dispose de FlashPaper, une technologie basée sur Flash et concurrente du PDF pour produire des documents universels destinés à l'impression ou à la consultation (principalement à partir de Word, Excel et Powerpoint). Maintenant qu'Adobe a racheté Macromedia, on peut s'interroger sur l'avenir d'une telle solution.

La prochaine version majeure de Flash (8), nom de code Maelstrom, compte tout emporter sur son passage.

Les précédentes versions se sont vite imposées et revendiquent à juste titre le statut de plug-in le plus répandu, disponible pour tous les navigateurs modernes et tous les systèmes d'exploitation. Il n'est plus la peine de présenter ce langage jusqu'à présent très orienté web pour produire des interfaces riches et des animations vectorielles.

Macromedia estime qu'il s'écoule environ 12 mois entre la sortie de chaque nouvelle version et une conquête de 80% du marché.

Même si plane encore la menace du "flashcapucaypaslibre", l'accent est désormais mis sur l'accessibilité avec le support de lecteurs d'écran, et la communication publique des spécifications du format SWF, donnant la possibilité à des dizaines de programmes indépendants de produire des animations. Flash s'appuie aussi sur des standards tels qu'ActionScript (validé par l'ECMA), JPEG pour l'image, MP3 pour l'audio, H.263 pour la vidéo, XML et SOAP, HTTP et HTTPS.

Outre son domaine de prédilection, Macromedia tente de développer son utilisation dans les entreprises en tant qu'applications à part entière, ainsi que sur les périphériques nomades avec Flash Lite qui est un lecteur destiné aux mobiles (280 Ko contre 1 Mo pour la version standard) supportant même le SVG-T et une version d'ActionScript du niveau de Flash 4.

Maelstrom (Flash 8) compte donc offrir :

• nouvelles possibilités graphiques sur les bitmaps
• meilleures performances à l'affichage
• meilleure lisibilité des polices
• amélioration de la qualité des vidéos
• support de la transparence des vidéos
• support du téléchargement et de l'envoi de fichiers (une animation peut demander à un utilisateur de sélectionner un fichier sur son disque dur pour l'envoyer sur le serveur, ou de sélectionner un emplacement pour sauver un fichier téléchargé)

Revenons aux nouveaux effets disponibles sur les images, qui manquaient cruellement jusqu'à présent. A l'origine, Macromedia Flash est un outil conçu pour des animations vectorielles légères. Ce n'est qu'avec le haut débit et sa conquête croissante des sites pro et design que l'emploi de vidéos et de bitmaps est devenu courant. Les filtres et effets d'ombrages, de flous, etc (la panoplie complète des habitués de Photoshop, Paint Shop Pro, ou Gimp) n'étaient réalisables qu'avec ces outils de retouche. Il fallait donc par exemple réaliser image par image un texte devenant flou et l'incorporer dans l'animation avec l'inconvénient du poids des bitmaps et de l'anti-souplesse. Ceci sera désormais possible en Actionscript, dynamiquement, sur les formats GIF/PNG/JPEG.

Web-pour-tous est ouvert depuis quelque temps déjà. Ce site se veut être une passerelle entre les acteurs du handicap et les acteurs du Web pour qu'ensemble nous puissions faire avancer l'accessibilité pour tous les types de handicaps. Merci à Knarf de m'avoir fait confiance pour le design, dont voici un aperçu de la suggestion originale :

Raphaël Goetter annonce la sortie imminente de son oeuvre, CSS2 : Pratique du design web, une bible qu'il fait bon lire pour avoir de la class et du <style>. Rien de plus à dire que l'annonce officielle qui est déjà très complète, mais pour avoir un peu suivi les étapes de l'élaboration de ce livre (pas le contenu que je suis impatient de découvrir), je pense qu'on peut dire qu'il s'est bien appliqué à la tâche et que ce livre sera un succès, une référence ou les deux.

Permettez-moi de vous présenter les couvertures qui n'ont pas été retenues, en attendant de pouvoir en dire plus :

Recette pour un tube auto-proclamé "tube de l'été" (par une chaîne qu'il est inutile de nommer).

1. Une mode avant-gardiste
2. Une piscine de 30 cm de profondeur
3. Des bronzés qui dansent un peu partout
4. Des paroles en anglais niveau 6^e, dont la variété surprend l'auditeur : "pop the music, pop-pop the music, pop the music, pop the music", même si la chanteuse est originaire de la Basse-Normandie. Cette fois-ci, apparemment, elle est vraiment américaine et se nomme Triim (NG : pas la peine de faire le rapprochement avec les fonctions trim() qui enlèvent toutes les choses inutiles à droite et à gauche).

On aurait pu préférer une production bien française, par exemple... Didier Bourdon qui joue de la guitare pour de faux (sisi regardez bien) dans "On peuplu rien dire", crise de rebelitude envers la société. On ne peut pas vraiment lui en vouloir, le pauvre n'a même plus de quoi s'acheter des chaussures.

Rendez-nous les Spice Girls. Euh. Non.

Rappel des notions de base : en Corée les méchants sont au nord et les gentils au sud. Le Nord est jaloux parce qu'au sud ils ont des plages, du soleil et aussi Ha Ji-Won. On sait par ailleurs que les nordistes sont plutôt communistes et raides puisque les coupes de cheveux trop longues sont considérées comme décadentes. Plus de 5cm et c'est le fichage par les renseignements. Prétexte avancé : les cheveux longs "consomment beaucoup plus d'éléments nutritifs et peuvent donc priver le cerveau d'une partie de son énergie". Avec le concept de l'intelligence qui fuit par les racines, on est légitimement en droit de se demander si les dirigeants nordistes n'ont pas tous une coupe grunge.

On sait déjà que la Corée du Nord possède la bombe atomique (ou dit être en mesure de la posséder) et qu'elle redoute une attaque américaine. Rien que ça. Il est vrai que statistiquement les USA ne se sont pas fait beaucoup d'amis ces derniers temps, toutefois c'est se donner trop d'importance. Même si la Corée est aussi le terrain de prédilection de la secte Moon et que Bush voudrait bien leur mettre un gros suppot nucléaire (dans la Moon).

Aujourd'hui le mystère s'épaissit autour des prétendues armes du Nord, car le porte-parole déclare fièrement "Quant à savoir combien nous en avons, c'est un secret". Le feuilleton de l'été est lancé. Surtout ne ratez pas le prochain numéro. Un peu comme les éditions Atlas : le premier numéro de la série n'est pas cher, il y a une grosse maquette dedans et beaucoup de publicité à la télé. Après on se lasse vite.

Les négociations sont évidemment souhaitées par tous les pays proches (Japon, Chine, Russie et bien sûr Corée du Sud), aussi loin que peuvent porter les missiles nord-coréens. Les autres pays s'en balancent l'atome, naturellement. Mais Pyongyang (la capitale) "exclue toute reprise des pourparlers à moins que Washington ne se plie à des conditions que la Corée du nord n'a pas rendues publiques."

Traduction : vous devez faire ce qu'on dit, mais on n'a pas encore fait d'inventaire précis alors soyez patients, on rajoute encore quelques Ipod et Xbox360 sur la liste, et on vous l'envoie sur littlebush@hotmail.com.

C'est avec une joie non contenue que la release publique du H@cK'o'TrOn 1.1 de CowBoyZim est présentée aujourd'hui, en marge du WWDC et des infidélités d'Apple. Programme le plus plebiscité, juste après la Debian Sarge, il a éveillé rumeurs et jalousies, avec ses algorithmes mystérieux dignes du Da Vinci Code.

Son utilité ne peut vous échapper au premier coup d'oeil. Pénurie de troll ? Discussions plates et insipides sur les forums ? Envie de passer pour un balèze sur IRC en posant des questions techniques surréalistes ? Ne cherchez plus, la bouée ultime est là et son générateur aléatoire surpuissant et multilingue n'a pas fini de faire parler de lui.

Télécharger le Hack'o'tron (440 Ko pour win).

Merci à Cozim pour ce fabuleux tool. Espérons que le monde du software continue sur cette lancée et qu'on puisse voir arriver Duke Nukem Forever avant 2010.